Pourquoi l’impression est-elle un acte féministe ?

Dans cette conversation, Clémentine Labrosse, cofondatrice de la revue Censored et des éditions trouble s’interroge sur la dimension féministe de l’impression, quand le papier devient un outil de résistance et d’émancipation.

Marine Slavitch
Marine Slavitch

Clémentine Labrosse est rédactrice en chef de la revue féministe Censored, fondée en 2018 avec sa sœur Apolline Labrosse, qui en assure la direction artistique. Toutes deux sont également cofondatrices des éditions trouble, maison d’édition associative à l’esprit révolutionnaire. Après Manifeste pour une démocratie déviante, un essai de l’auteurice et journaliste Costanza Spina sur les amours queers face au fascisme, Clémentine et Apolline Labrosse signent ensemble l’Abécédaire d’auto-édition féministe, publié le 8 mars 2024. L’ouvrage propose une exploration de l’auto-édition et de ses acteur·ices, offrant des outils, techniques et réflexions utiles à celles et ceux qui souhaitent imprimer des récits hors normes. En fil rouge, le féminisme comme idée politique au service des personnes qui nourrissent l’envie d’expérimenter, de s’organiser, de se regrouper puis s’éparpiller, s’écouter et surtout, se faire briller. Dans cette constellation, certaines étoiles choisissent le papier comme support de lutte et de transmission.

Quel lien peut-on établir entre le féminisme et le fait d'imprimer ses écrits ?

Clémentine Labrosse : Dans l'histoire, l’impression par les femmes a d’abord été une manière de se réapproprier les techniques. On a souvent le sentiment  que l’édition est réservée à de grands groupes ou à des structures inaccessibles. Le papier, dans l’imaginaire, porte une dimension élitiste alors qu’en réalité, il existe une grande diversité d’écrits et de supports imprimés. Je pense notamment aux tracts ou à la culture zine. Malheureusement, on a plutôt tendance à associer l’impression à quelque chose de trop grand pour nous. L’essentiel, c’est de démythifier cette perception. C’est certainement pour cette raison que de nombreux combats et outils d’information féministes sont passés par le papier. Le but, c’est d’apprendre ensemble. Cette démarche de réappropriation est naturellement émancipatrice. « L’impression n’est qu’un prétexte pour se rencontrer et faire ensemble », souligne Pauline Rivière, cofondatrice des Ateliers du Toner [des ateliers coopératifs d’auto-édition installés à Bruxelles, NDLR]. Je partage entièrement cet avis. Le féminisme touche à la fois l’intime et le politique, et donc le collectif. Mettre en commun, c’est s’organiser pour créer la révolution. Et s’engager dans une revue pour transmettre des informations est profondément libérateur. Il y a ici une idée d’apprentissage et de construction collective. Enfin, la notion d’archive est essentielle. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, on pourrait penser qu’imprimer est dépassé. Il nous faut néanmoins nous poser la question de ce qui restera pour les générations futures. Que ce soit hier, aujourd’hui ou demain, si nous continuons à imprimer, c’est pour créer des archives de notre vivant. Il s’agit de ne pas attendre que l’on nous dépossède de nos récits, mais de les transmettre nous-mêmes, à notre manière, en utilisant les formes qui nous conviennent.

Vous parlez de la culture du fanzine, qui est extrêmement marquée par le féminisme. Comment expliquer ce lien si spécial entre les femmes et le support papier ?

CL : Le rapport des femmes au papier semble teinté d’une forme plus grande d’expérimentation et de réflexion interne, aussi bien d’un point de vue féministe que queer. Dans notre cas, le Manifeste pour une démocratie déviante de Costanza Spina, nous l’avons conçu sous une forme carrée, imprimé avec une encre violette. Notre Abécédaire de l’auto-édition féministe est certes plus classique, mais on utilise tout de même des typographies imposantes qu’Apolline a créées elle-même. C’est un sacré terrain d’expérimentation, le papier. C’est profondément lié à la culture do it yourself où les ressources sont à la portée de toutes et tous. C’est un médium à la fois tangible, accessible et ludique.

La question des archives vous tient particulièrement à cœur, vous en avez fait le thème d’un numéro et vous en proposez une définition au sein de l’Abécédaire. Quels sont les éléments qui font que l’on ne va pas tomber dans l’oubli : la force des récits, le graphisme, ce que l’on construit avec la communauté ? Avec Censored, comment avez-vous répondu à cette question ?

CL : Le numéro sur la transmission a été un tournant pour nous. C’est celui qui a marqué notre renouveau, car Censored existe depuis cinq ans maintenant. C’est en 2020, pendant le confinement, que nous avons pris conscience de la nécessité de revoir notre design et notre ligne éditoriale. Nos premiers numéros étaient finalement assez peu pensés sur le plan du marketing et de la ligne éditoriale. En tant qu’autodidactes, nous nous lancions à l’aveugle, suivant ce que nous avions l’habitude de voir dans la presse classique ; c’est-à-dire un format A4, des couvertures avec des images en papier glacé, des formats classiques d’articles et d’entretiens. On s’est dit : mais pourquoi on fait cela ? En réalité, c’était une sorte de mimétisme par rapport à ce que nous connaissions de la presse, c’était une façon de tourner en dérision les magazines féminins classiques en reprenant leurs codes graphiques. Nous avons rapidement réalisé que nous voulions expérimenter encore plus. Si demain, Censored doit devenir un talisman en rouleau, pourquoi pas. L’idée, c’est de s’éloigner des normes enseignées en école, où l’on demande souvent : « OK, c’est quoi ta vision ? C’est quoi tes formats ? » Aujourd’hui, nous ne suivons pas une ligne éditoriale figée, nous nous adaptons à nos envies du moment. Nos numéros n’ont pas de sommaire explicite, pas de résumé. C'est un peu mystérieux, mais ce mystère est plaisant à cultiver. Ce qui peut aussi nous distinguer, c'est que nous ne cherchons pas à publier à tout prix des personnes très suivies sur Instagram ou des expert·es de leur domaine. L’idée, c’est de donner de l'importance, à travers le support papier, à des voix qui pourraient ne pas avoir leur place dans d'autres médias.

Est-ce qu’il faut absolument proposer des récits forts ou des récits émancipateurs de lutte ? Toute publication féministe est-elle forcément révolutionnaire ?

CL : Oui, je pense que c'est important, mais avec nuance. Ce n'est pas tant une question de qualité, mais plutôt de définition. Qu’entend-on par « récit fort », exactement ? Si c'est une personne reconnue qui va explorer et partager son expertise ou son analyse, c'est forcément un récit fort. Mais un·e anonyme qui explore la poésie et ose publier son travail, c’est tout aussi puissant. On cherche à offrir une variété de contenus pour trouver une sorte de diversité de forces, sans être enfermées dans la seule colère ou l’expression de récits toujours très puissants. Il s’agit aussi de montrer la vulnérabilité, la douceur. Le féminisme, ce n’est pas que se battre, c’est aussi l’imaginaire, la réflexion, la prise d’espace à travers les pages et dans les formats. Il est possible de consacrer douze pages à quelque chose d’extrêmement contemplatif. C’est ce mélange que nous apprécions. Derrière, notre travail d’éditrices est de chercher l’équilibre, pour que notre magazine soit vendu et lu, car tout n’est pas vendeur. Il nous faut trouver un équilibre de formats avec des visuels attrayants à l’œil, des récits, des propositions plus douces. L’essentiel, c’est de composer harmonieusement l’ensemble.

Le papier porte en lui l’idée d’exception : si on l’a imprimé, c’est qu’il y a quelque chose de fort derrière. L’objet que l’on édite doit-il absolument être parfait ?

CL : Tout ne doit pas être parfait, sinon on ne ferait jamais rien. Dans nos premiers numéros, il y avait des fautes d’orthographe, des problèmes graphiques, des choses qui ne fonctionnaient pas. Et en fait, c’est OK. Aujourd’hui, on tend néanmoins à beaucoup plus de rigueur et de précision. On essaie de ne rien laisser au hasard, même si des choses nous échappent toujours. D’un côté, il y a les règles orthotypographiques classiques de l’Imprimerie nationale qu’on ne maîtrise pas forcément et de l’autre, il y a nos propres règles et créations. On a besoin de faire un compromis entre les deux, pour ne pas être trop hors cadres. L’idée, c’est de montrer qu’on est conscientes de ces normes tout en les adaptant à notre idée. Maria Tasso, notre secrétaire de rédaction, joue également un rôle essentiel dans ce travail d’édition. Elle est d’une immense précision. Grâce à elle, la qualité de notre édition s’est considérablement améliorée. 

La question du temps est cruciale dans l’édition : on a tôt fait de se dire qu’il faut publier vite et être raccord à l’actualité pour ne pas tomber dans l’oubli. De votre côté, vous avez choisi de ralentir la périodicité de Censored. Pourquoi ?

CL : Il y a plusieurs raisons. La plus urgente était le burn-out. Nous étions dans un état de fatigue extrême et nous avons réalisé que nous n’arrivions pas à gagner notre vie autrement. Car en réalité, Censored ne nous rapporte pas d’argent, c’est un projet associatif à but non lucratif. À côté, nous avons chacune des missions en freelance. Le problème, c’est que nous n’avions plus le temps de gagner notre vie. Censored prenait trop de place et nous précarisait énormément. En mars dernier, nous avons sorti le livre de Costanza Spina en même temps qu’« Apocalypticotrashecocidocious », le numéro de Censored sur l’écologie. Cette double publication, additionnée à des soucis d’ordre personnel, ont fait que nous n’arrivions plus à ouvrir nos ordinateurs, à répondre aux courriels, nous ont convaincues qu’il était temps de prendre du recul et de ralentir. Nous avons tout de même décidé de publier le numéro des cinq ans de Censored, car c’était en cours, puis nous avons choisi de passer d’une parution semestrielle à une parution annuelle. Cela nous permet de souffler, de gagner notre vie, de simplement vivre. Ralentir ouvre par ailleurs de nouvelles perspectives. Nous avions depuis longtemps le désir de créer une maison d’édition. Lorsque nous lisons les textes d’auteur·ices que nous admirons, cela nous donne envie que leurs articles deviennent des livres. C’est un prolongement des contenus. Cela nous permet également de nous amuser encore plus sur les formats : on produit des formats carrés, des petits zines. Espacer la parution de Censored nous donne le temps de publier des livres. Il y a également une dernière raison pour expliquer l’espacement de la périodicité : elle est liée à notre refus de grandir. On ne veut pas être contraintes par une périodicité rigide. Le rythme semestriel convenait à un moment. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. On adapte la parution à nos vies, à nos disponibilités, à nos envies. Censored est un projet mouvant.

En tant que femme, féministe, engagée, est-ce difficile de travailler sur un projet féministe ? Une forme de fatigue militante peut-elle se faire sentir ?

CL : C’est un sujet tout à fait réel. On reçoit souvent des messages de personnes qui nous envoient leurs textes en sachant qu’ils ne seront peut-être pas retenus pour le prochain numéro, mais qui ressentent le besoin de les partager. Il y a un côté cathartique, que ce soit pour des personnes qui n’ont jamais été publiées ou pour des journalistes plus habitué·es à des formats classiques. On reçoit des textes très émotionnels, intimes, qui font appel à des souvenirs traumatiques. Nous, on réceptionne tous ces récits et ce n’est pas toujours facile. D’autre part, on a le nez dans les actualités liées au féminisme et aux questions queers en permanence. Même lorsque l’on regarde un documentaire, même lorsqu’on lit un livre, c’est souvent lié au travail. Aujourd’hui, on essaie de mieux délimiter cette frontière, de trouver un équilibre. Pour autant, ce n’est pas du militantisme, plutôt de l’engagement. On est un peu dans l’antichambre des luttes, en retrait, mais pas en marge. On le dit souvent, la lutte commence dans l’imaginaire. 

Dans le livre, vous mentionnez que vous faites relire les contenus que vous publiez par les personnes concernées. Pourquoi ? 

CL : Les livres que nous publions aux éditions trouble ont vocation à être écrits par des personnes queers, trans, racisées. Nous nous sommes donc demandé qui devrait éditer ces ouvrages. Un exemple parlant est celui de Toni Morrison, dont nous avons republié un entretien croisé aux côtés d’Angela Davis dans le dernier numéro de Censored. Toni Morrison explique qu’elle a décidé de rejoindre Random House, une grande maison d’édition aux États-Unis parce qu’en tant que femme noire, elle constatait que les textes des personnes noires étaient mal relus. Les éditeur·ices étant majoritairement blanc·hes, il est difficile de bien éditer un texte sans le vécu et la compréhension adéquats. Prendre soin d’un texte est complexe et nécessite de se fondre dans la pensée et l’expérience de l’auteurice. La question de la légitimité d’éditer est centrale. Nous sommes deux femmes blanches et cis. Si nous souhaitons lancer une maison d’édition féministe, il est nécessaire de prendre conscience de nos propres limites. C’est pourquoi nous avons décidé de faire appel à d’autres personnes. Le système n’est pas encore totalement en place, mais l’idée, c’est que lorsque nous publions un livre, nous choisissons une personne éditrice externe et l’auteur·ice choisit également une personne afin de former un comité. Dans l’un de nos futurs livres, il y aura quelque chose de l’ordre de la science-fiction. On souhaite donc que des personnes ayant cette obsession de la science-fiction puissent le relire, en étant rémunérées pour cela. L’idée, c’est de trouver des personnes qui maîtrisent parfaitement les sujets, qu’il s’agisse du style d’écriture, du genre littéraire, de l’expérience personnelle, de l’identité. Du sur mesure, en somme.

Vous parlez énormément des lieux, notamment les relations avec les personnes qui gèrent ces lieux ou qui se trouvent dans ces lieux : les bibliothèques, les librairies, les foires, les festivals, les soirées-événements. Est-ce que la force du papier réside également dans sa capacité à se transmettre et donc à se rencontrer ? Quand on lutte, le papier est-il un moyen de sortir de l’isolement ?

CL : Le support imprimé est un fabuleux prétexte pour aller à la rencontre des personnes que l’on souhaite publier. Beaucoup de rencontres se font de cette manière. Nous avons choisi de passer par l’édition, mais cela peut également se produire dans des milieux artistiques ou d’autres domaines. Avec Apolline, nous avons commencé à deux, dans notre chambre. Le bureau, c’était un lit. Au début, on avait peur d’appeler des gens, d’aller à leur rencontre. Et puis on s’est dit que fabriquer cette revue dans notre coin ne suffisait pas. Ce n’est que le premier pas pour s’organiser entre acteur·ices de ce mouvement. Nous avons compris qu’il était essentiel de connaître nos libraires. Aujourd’hui, on travaille étroitement avec plusieurs librairies indépendantes, on est copines avec Un livre et une tasse de thé, avec La Régulière, et bien d’autres, même à Bruxelles. On échange également avec d’autres éditeur·ices. Les foires sont des moments où l’on se retrouve ensemble, nos stands les uns à côté des autres, à partager des conseils, des expériences. En mettant en commun, on comprend comment s’améliorer et faire différemment. C’est ce qui crée un tissu constellaire où l’on s’élève mutuellement. 

Dans le livre, vous dites justement : « Nous sommes une étoile parmi d’autres, l’important c’est de se faire briller ensemble ».

CL : Dans les pages de GLAD! [une revue consacrée aux travaux scientifiques, artistiques et politiques qui articule recherches sur le genre et les sexualités et recherches sur le langage, NDLR], je suis tombée sur le mot « constellation ». C’est exactement cela. Il s'agit de tisser des liens, de créer des toiles joyeusement révolutionnaires. L’idée, c’est de se connecter comme des étoiles : il y a les grosses, les petites étoiles, celles qui sont loin, celles qui sont moins loin, mais finalement, cela crée une constellation où chacune est consciente de l’existence des autres. Plus on avance, plus on se rend compte qu’un certain type de médias, qui ont une approche « girl boss », ne correspond pas vraiment à cela. J’ai le sentiment que le féminisme doit également trouver sa place en interne. 

Comment faire pour lier les paroles aux actes dans la gestion d'une entreprise féministe ? 

CL : En ce qui nous concerne, nous avons opté pour une structure associative plutôt que commerciale. On a le sentiment qu’il est difficile de créer une entreprise commerciale tout en s’organisant de manière féministe. Le féminisme est aussi anticapitaliste. Même si je pense qu’il est important d’utiliser les codes du marketing, car c’est aussi un moyen d’exister, dans un monde où le patriarcat, le capitalisme, le racisme existent, ces questions sont toutes interconnectées. Et en interne, des médias comme Manifesto XXI réfléchissent beaucoup à leurs propres pratiques : qui décide, comment on s’écoute ? Il y a aussi la question du centralisme : pourquoi faudrait-il que tout le monde soit à Paris ? La décentralisation est liée aux questions féministes : en restant à Paris, on alimente involontairement un certain féminisme parisien. Je crois qu’il est possible de connaître les codes capitalistes, y compris ceux utilisés par des féministes néolibérales, pour mieux comprendre tous ces univers sans s’y engouffrer complètement. Il s’agit de composer avec tout cela et également de prendre soin de nos textes et des personnes qui les écrivent. Je m’interroge beaucoup sur la manière dont les grandes maisons d’édition, appartenant par exemple à Vincent Bolloré, prennent soin des auteur·ices. Dans une maison d’édition indépendante, tu as le temps. Pour raconter des choses traumatisantes, faire accoucher des textes, il faut mettre la personne en confiance, créer un lien. Cela prend du temps et ce n’est pas rentable. 

Le collectif Éditer en féministes a justement publié une tribune dans Mediapart pour dénoncer la reprise des idées féministes par les grands groupes. Vous joignez-vous à leur parole ? 

CL : Oui, nous faisons référence à cette tribune dans notre Abécédaire. Le collectif Éditer en féministes a été pour nous un déclencheur incroyable. C’était la première fois que je voyais des éditeur·ices issu·es de maisons distinctes se rencontrer pour discuter de divers sujets, comme les aides publiques ou le rejet par les auteur·ices qui ne pensent pas forcément à s’adresser aux maisons d’édition indépendantes. C’est aussi une décision politique que de dire : « Je préfère être dans une maison d’édition indépendante. » Ce collectif a vraiment amorcé ces réflexions. Ce qui est très important aussi, c’est de donner de la place à d’autres récits. Prendre le risque de publier des personnes qui ne l’ont jamais été, ou qui ont des points de vue décalés ou différents, c’est essentiel. On a besoin de créer ces espaces dans les livres, dans les librairies, pour ces personnes.

Pour aller plus loin

  • Par ici pour se procurer l’Abécédaire d’auto-édition féministe publié par les éditions trouble.
  • Date de sortie, intervenant·es, thématiques... pour être tenu·e informé·e sur l'actualité autour du livre de Médianes, Créer un média, c'est par là !
  • Apolline Labrosse dévoile tous les secrets derrière les couvertures originales de la revue Censored, qui se distingue par ses Unes sensorielles, toujours au service du propos tenu au sein du numéro.
  • Qui dit impression dit support papier. Quels éléments changent, d'un type de papier à un autre ? Quelles répercussions cela a-t-il ? Nous vous présentons des cas pratiques.
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  • Emmanuelle Josse est cofondatrice de La Déferlante, une revue trimestrielle et une newsletter indépendantes qui vient de lancer sa maison d’édition. Elle est l’invitée du troisième épisode de la deuxième saison de Chemins, le podcast de Médianes.
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Médianes, le studio, a accompagné les équipes de Censored en 2022 dans son développement stratégique.
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Marine Slavitch Twitter

Marine Slavitch est journaliste chez Médianes. Elle est cheffe de rubrique, en charge de la newsletter de veille.