50 revues recommandées par notre équipe

On les aime pour leurs pas de côté, leurs engagements et leurs esthétiques. Voici les revues préférées de notre équipe.

Des revues qui luttent

• La Déferlante : Revue de référence sur les féminismes, La Déferlante explore chaque trimestre dans des numéros thématiques (rêver, baiser, manger, danser…), les luttes et les débats qui secouent notre société et donne la parole à celles et ceux que l’on entend pas suffisamment dans l’espace public : les femmes et les minorités de genre. Coup de cœur également pour leur maison d’édition qui prolonge le récit des révolutions féministes. Recommandée par Marine Doux.
• Gaze : Ce sont d’abord les couvertures qui m’ont plu pour leur beauté, leur simplicité et leur puissance. J’ai ensuite été très agréablement surprise par la lecture. J’ai adoré me plonger dans cette revue pour la force du propos tenu. La subjectivité des autrices sublime les pages, les récits sont originaux, truffés de bienveillance et les femmes racontées sont magnifiquement mises en valeur grâce au female gaze. Bref, j’aime tout. Recommandée par Marine Slavitch.
• Censored : Une revue féministe qui transcende les normes artistiques pour donner voix aux minorités de genre depuis maintenant 5 ans. Chaque numéro explore des thèmes tels que la violence, le corps, l'écologie, la transmission et rassemble voix émergentes et archives méconnues. Adoptant des concepts originaux, du jeu de piste au faux rapport administratif, la revue construit une archive vivante, intime et politique. Passion pour ses couvertures originales, toujours au service du message porté au sein du numéro. Recommandée par Caroline Fauvel.
• Clio. Femmes, Genre, Histoire : Une revue scientifique qui interroge le genre et la place des femmes à toutes les périodes, dans toutes les sociétés — offrant ainsi une variété d’analyses et de regards sur une multitude de questions, de thèmes et de pratiques. Clio nous offre de nourrir notre propre perception grâce au travail aussi précieux que pointu de chercheurs·ses du monde entier. Recommandée par Pauline Butel.
• Climax : Une revue abordant le changement climatique avec un mélange de franc-parler, d’impertinence et d’humour. Ici, pas de courbes anxiogènes ni d'images de la planète en feu. Plutôt des BD, des portfolios, des tribunes et des enquêtes qui parlent d’écologie autrement, avec une franche liberté de ton. C'est drôle, c'est juste et c'est intéressant. Coup de cœur pour les couvertures toujours pop et colorées. Recommandée par Marine Doux.
• Jacobin : Jacobin est un magazine politique américain basé à New York, offrant des perspectives différentes sur la politique, l'économie et la culture. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Revue Z : Avant d'être une revue, Z est un collectif. Dans ses rangs, des journalistes, maquettistes, dessinateur·ices « déserteurs du journalisme traditionnel ». Chaque année, l'équipe s'immerge pendant un mois dans la réalité d'un territoire pour prendre part à ses luttes. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Socialter : Socialter est un magazine papier bimestriel qui se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Ce magazine vise à repolitiser le débat avec un accent sur l’évolution de la société vers plus de justice, plus de démocratie et le respect des équilibres écologiques. Il s’éloigne des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, favorisant une ligne éditoriale qui questionne plus qu’elle n’impose. Recommandée par Baptiste Thevelein.

Des revues qui nous éclairent

• Mosaïque : Une revue inclusive qui met en avant les nouvelles voix du rap, on en avait sincèrement besoin ! On aime leur couv’ double face fascinante, qui permet de mettre à la fois une femme et un homme en lumière, et de valoriser le travail acharné de photographes talentueux·ses. Au programme, de grands entretiens, des dossiers thématiques, des reportages, des critiques et des enquêtes sur le rap francophone, le tout développé dans un sens prononcé du visuel. Recommandée par Caroline Fauvel.
• Sorociné : Une revue indépendante qui explore le cinéma à travers le prisme du féminisme. L'essence de Sorociné va au-delà des écrans, cherchant à restaurer la place des femmes et des minorités dans l'histoire du cinéma. Le support parfait pour découvrir le travail de cinéastes au féminin et interroger puis remettre au goût du jour notre lecture d'œuvres majeures. C’est un plaisir de feuilleter les deux premiers numéros de la revue et aussi de découvrir les entretiens et critiques plus récentes de Sorociné, disponible sur leur site et en podcast. Recommandée par Mathilde Carlier.
• Audimat : Une revue musicale passionnante regroupant deux fois par an différents essais d’auteur·rices du monde entier. Son originalité ? Son format, un petit livre coloré à emporter partout pour se plonger dans les méandres esthétiques, historiques et sociologiques de la musique dans toute sa pluralité. Pour ses dix ans, la revue a publié un format Best-Of XXL regroupant le meilleur de ses 15 premiers numéros, ainsi que son numéro 20 avec au programme : discussion sur les chants de stade, trajectoire des sonorités Emo, analyse des parcours de la musique de « jeunes » et légitimation du disco. Recommandée par Caroline Fauvel.
• The European Review of Books : Une revue culturelle et littéraire proposant des essais, de la fiction et de la poésie. Le plus ? Leur approche translinguistique. Les textes sont publiés à la fois en anglais et dans la langue maternelle de l’écrivain·e. Recommandée par Marine Doux.
• Répliques : Répliques est une revue d’entretiens au long cours autour du cinéma, où réalisateurs, techniciens, diffuseurs et critiques évoquent leurs parcours, leurs méthodes et le regard qu’ils portent sur leur propre travail. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Effeuillage : Il s'agit de la revue des étudiant·es et enseignant·es du Master 2 Médias et Management du Celsa Sorbonne Unviersité. La revue analyse l'écosystème des médias à travers le prisme universitaire. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Fisheye Magazine : Fisheye est un magazine qui décrypte le monde à travers la photographie contemporaine, en restant à l'écoute des pratiques d'une nouvelle génération de photographes. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Monocle : Ce qu'on aime chez cette revue mensuelle britannique, c'est sa capacité à traiter des enjeux politiques et mondiaux par le long format, via des enquêtes et des reportages. Recommandée par Baptiste Thevelein.

Des revues en extérieur

• Surf Session : une revue basque 100% surf mêlant reportages aux quatre coins du monde, interviews et sublimes photographies. De quoi assouvir sa soif de vagues et s’émerveiller à chaque page. Le plus : des éditos souvent très intéressants évoquant la culture surf, son histoire, sa propre mythologie de contre-culture à objet marketing en vogue. Le moins : les femmes y sont largement sous-représentées. On déplore la création de son pendant féminin, Surfeuses, plutôt qu’un travail sur la parité dans la ligne éditoriale. Recommandée par Pauline Butel.
• Surfeuses : Évidemment, qui dit lecture de Surf Session dit lecture de Surfeuses, créée pour offrir aux femmes qui surfent une place de choix, une visibilité à part entière dans cet univers encore trop masculin, et offrir à toutes celles qui sont à l’eau un espace où elles peuvent enfin se sentir représentées… Il y a de l’idée mais la distinction entre les deux revues peut être interrogée de la même manière que l’on peut interroger les similitudes entre Surfeuses et un modèle de presse féminine traditionnelle avec davantage de publicités ou de conseils beauté. Recommandée par Pauline Butel.
• Regain : Une revue trimestrielle fondée par la journaliste Daphné Hézard, et consacrée aux campagnes et au monde paysan et rural. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• La Hulotte : Lancée depuis les Ardennes, la revue documente depuis plus de 50 ans la faune et la flore française et s’emploie à y sensibiliser le grand public. Le « journal le plus lu dans les terriers » l’était en tout cas dans le mien depuis tout petit. J’ai d’innombrables souvenirs de lectures tardives, à la lampe de chevet, parcourant les pages de mes numéros préférés (avec une affection toute particulière pour le spécial « Mouches à miel »). Les textes, passionnants et charmants, sont richement illustrés par la seule plume du fondateur de la revue. Mais si la préparation minutieuse des numéros exige du temps, c’est aussi la patience des abonné·es qui est mise à l’épreuve. « C’est prêt quand c’est prêt » est un gage de qualité qui s’applique en tout point à La Hulotte. Recommandée par Owen Huchon.
• Reliefs : Les glaciers, les sommets, les rivages, les banquises... Publiée sous forme de collection, Reliefs est une revue semestrielle s'adressant à celles et ceux qui aiment voyager, explorer et se connecter au vivant. On aime les grandes cartes qui viennent prolonger chaque numéro et proposent une géographie poétique. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Surf cities : à cheval entre un magazine féminin, un guide touristique et un guide pratique surf, Surf cities propose un numéro dédié à Biarritz, Hossegor et Saint-Anne, trois villes emblématiques du surf sur le territoire français. Ce numéro de revue propose à la fois une approche sociale et culturelle du surf mais aussi des bonnes adresses (restaurants, lieux culturels, shopping, etc). De quoi mettre un premier pied dans la culture surf locale et découvrir ces villes emblématiques. Recommandée par Pauline Butel.

Des revues qui se mangent

• Îlots : Chaque numéro d’Îlots est une invitation à explorer de nouveaux horizons culinaires et culturels. La revue tisse des liens entre assiette et paysage et nourrit nos sens tout en encourageant la créativité pour penser la transition écologique et alimentaire. On aime tout particulièrement les coffrets qui comprennent la revue, un mélange inédit d’épices et une recette liée au thème du numéro. Recommandée par Marine Doux.
• Culs-de-poule : Je n’y connais pas grand chose (pour ne pas dire rien du tout) en bouffe, encore moins en fromage et cela ne m’a pas empêchée de me régaler avec le numéro de Culs-de-poule sur les fromagères. Déjà, la proposition est géniale : on découvre le métier de fromagère à travers celles qui l’exercent via des portraits, des reportages, des notes de parcours et des jeux de mots formidables comme « voie lactée ». Ensuite, la direction artistique est absolument sublime et facilite la lecture des textes et leur compréhension. À nouveau, vive les regards féminins. Recommandée par Marine Slavitch.
• Whetstone Magazine : Lancé en 2017, ce magazine œuvre avant tout à raconter la cuisine autrement et participe à redéfinir l’approche éditoriale communément adoptée par la presse culinaire traditionnelle. Elle met avant tout l’accent sur ce que peut raconter la cuisine et montre comment s’y expriment rencontres, relations, communautés ou encore luttes. À travers les récits mis en avant, le magazine ne vise pas à glorifier ou idéaliser la cuisine. Au contraire, elle ne s’interdit pas d’évoquer ses dérives, participant à proposer une approche riche et sincère. Recommandée par Owen Huchon.

Des revues qui explorent

• Court Circuit : Pendant un an, Metz, la ville dans laquelle j’ai grandi, a eu une superbe revue indépendante, engagée, artisanale et graphique. Et puis, à cause de l’explosion du coût du papier, semble-t-il, Court Circuit est partie en pause. J’espère que cette revue de grand reportage reviendra. En attendant, je ne peux que vous conseiller de découvrir ses derniers numéros dont la lecture est intemporelle. Recommandée par Marine Slavitch.
• La Revue écossaise : Attention, revue à durée limitée, six tomes seulement ! Ou peut-être est-ce un moyen de la rendre immortelle ? Les numéros de La Revue écossaise se collectionnent comme de petits trésors visant à découvrir ou à faire découvrir l’Écosse. Pour le moment, seuls deux numéros sont sortis. J’aime la joie qui se dégage des textes, les poèmes, le côté mystérieux. Sur la forme, un papier calque en couverture invite à lever le voile sur ce pays si singulier. Recommandée par Marine Slavitch.
• Pays : J’avoue, je ne vais pas être objective, Pays étant une revue co-fondée par des ami·es et par deux collègues de Médianes. Mais je ne cesse d’être enthousiasmée par la liberté dans la narration : ici, le récit fait irruption dans des interviews, la première personne est employée à la guise de l’auteur·ice, on trouve des touches d’humour bien dosées, les formats varient et ne semblent jamais contraints. Et gros coup de cœur bien sûr pour la direction artistique, les infographies et la carte en couverture. Recommandée par Marine Slavitch.
• Kometa : Une revue qui éclaire l’actualité en partant de l'Est. Avec des grand·es auteur·ices, des longs formats, de la photographie et des cartes, Kometa transcende les frontières pour combler les lacunes de notre connaissance sur l'Est de l'Europe. La revue offre une plateforme aux auteur·ices menacé·es ou en exil et fait émerger des récits intimes et des perspectives nouvelles. Un premier numéro juste et passionnant qui donne déjà hâte de la suite. Recommandée par Marine Doux.
• Éditions de l’Obsession : Ce magazine se concentre sur les obsessions de toutes sortes, avec des interviews de collectionneurs passionnés par divers sujets, allant des voitures aux vêtements en passant par la vaisselle. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• B magazine : Chaque numéro sans publicité de B présente une marque emblématique avec des photos vibrantes et des récits puissants sur la philosophie derrière la marque. Il détaille les produits, les personnes, les défis et les solutions qui soutiennent les marques de premier plan. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Les Others : Une publication indépendante et biannuelle destinée aux passionnés d’aventure et de photographie. La revue est multidisciplinaire, mêlant photographie, illustration, projets créatifs et récits au long cours. Son objectif est de nous reconnecter à la nature en imaginant une nouvelle définition de l’aventure qui soit plus créative, responsable et accessible. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Départementales : Le Tour de France (et même au-delà !) poétique d’Axel et Fanny, amoureux·ses à la ville comme à la scène. Deux fois par an, la revue trace un nouvel itinéraire à mi-chemin entre le carnet de rêves et le récit de voyages fait de promenades, de rencontres, de repas et de découvertes. C'est un peu comme se laisser surprendre par un voyage sans plan précis. On a l’impression de prendre part au périple en se laissant guider par les auteur·ices. Coup de cœur pour le numéro qui nous fait voyager de Granville à Saint-Malo (on sentirait presque le sable sous nos pieds). Passion aussi pour le dernier numéro « Souvenirs de Londres » qui nous fait redécouvrir la capitale anglaise. À lire sous un plaid en écoutant la pluie tomber. Recommandée par Mathilde Carlier.
• Are We Europe : Une belle revue qui explore l’Europe à travers les histoires de ces citoyen·nes. Chaque numéro est consacré à une thématique — les frontières, les drogues, la planète sont parmi les dernières abordées — et propose des récits de journalistes et citoyen·nes à travers le continent. On aime feuilleter la revue pour découvrir des témoignages personnels, mieux comprendre des problématiques globales et aussi pour contempler ses photographies et illustrations. Recommandée par Mathilde Carlier.
• Utile : Cette revue aborde des sujets tels que l'utilisation du vélo comme mode de déplacement quotidien et durable. Elle explore les aspects de l'utilité, du bien commun, de l'efficacité et de la réparabilité du vélo, ainsi que des sujets liés au sport cycliste et à l'histoire de la bicyclette. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Sloft : Ici, la rationalisation de l'espace de vie se transforme en une ode à l'esthétisme et à l'efficience. Face aux défis de la vie urbaine, Sloft se positionne comme un laboratoire qui réimagine la ville à travers des surfaces compactes. Ce recueil de la vie urbaine contemporaine met en lumière une nouvelle génération passionnée dédiée au « mieux habiter » et qui façonne une vision inclusive, verte, et harmonieuse de la vie citadine. Et ça donne envie de repeindre son bureau trois fois par jour. Recommandée par Marine Doux.

Des revues esthétiques

• The Shelf Journal : Cette revue s’intéresse à l’objet livre, aux histoires qu’il peut raconter, aux liens qu’il crée avec ses lecteur·ices. Elle s’attarde sur nos bibliothèques et nous pousse à porter un regard différent sur cet objet pouvant être banal ou une véritable œuvre d’art. Recommandée par Maëlle Ledu.
• Graphure et Peintrisme : Une revue qui rassemble des artistes dont la pratique navigue entre différents champs : la peinture, le dessin, le graphisme ou encore la poésie. Une revue pleine de couleurs et de mots, rassemblés dans au sein d’un format inattendu. Recommandée par Maëlle Ledu.
• Les presses du réel : Une revue sur le dessin et ses multiples formes. Chaque numéro est composé de longs entretiens avec des professionnels (graphistes, artistes, dessinateur•trice de bande dessinée…). J’apprécie le ton neutre des entretiens, qui laisse la place aux personnes interviewées. Cela permet de découvrir des pratiques et des approches très différentes du dessin. Recommandée par Maëlle Ledu.
• Kinfolk : Je ne vais pas mentir, je lis rarement les contenus des revues — mais j’en consulte immensément pour regarder les mises en page, les petites pépites graphiques que je peux dégoter çà et là. Pour cette raison, j’adore la revue Kinfolk qui présente de magnifiques polices d'écriture et une maquette aussi sobre et élégante qu’efficace et lisible. C’est un grand oui. Recommandée par Christelle Perrin.
• M le magazine du Monde : On rigole, mais c’est à mon sens une des maquettes les plus réussies parmi les hebdomadaires français. Tout en finesse et pourtant on ne perd pas son temps (et espace) en éléments inutiles. Un excellent dosage entre fond et forme, et une de mes références absolues. Recommandée par Christelle Perrin.

Des revues qui nous étonnent

• Estrange : La nouvelle revue semestrielle dédiée aux mystères modernes. Un lieu de réflexion, d'émerveillement et de découvertes où nous vous invitons à explorer l'étrangeté du monde qui nous entoure sous toutes ses facettes : technologies émergentes, nouvelles réalités, phénomènes bizarres, contre-cultures, science-fiction, futurologie, cinéma, musique, littérature et bien plus encore. Un monde qui se métamorphose de plus en plus rapidement et qu'Estrange entend bien décrypter avec un esprit ouvert et curieux ! Dans ce premier numéro, une question centrale qui convoque les plumes de nombreux spécialistes : où est l'étrange aujourd'hui ? Recommandée par Pénélope Blanchetête.
• Terrain : Créée par le ministère de la Culture en 1983, la revue Terrain porte un regard singulier sur les sociétés contemporaines, nourri par l’ethnographie et l’ouverture aux autres sciences humaines et sociales. Revue semestrielle éditée par l’Association Terrain (en version papier et numérique), Terrain propose également des rubriques thématiques en accès ouvert et en flux continu, ainsi que le blog Carnets de Terrain, un vaste espace numérique de réflexion et de recherches originales. Recommandée par Pénélope Blanchetête.
• Tools : Tools magazine est une publication annuelle qui cherche à promouvoir et à décrypter les techniques et savoir-faire de fabrication dans les domaines de l'art, du design, de l'architecture d'intérieur, de l'industrie et même de l'artisanat. Chaque numéro est consacré à une technique de fabrication particulière. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• Contre-Jour : À l’intersection du journalisme et de l’éducation populaire, la revue semestrielle Contre-Jour s’ancre sur les territoires le temps d’un atelier ou d’une résidence pour faire dialoguer petites et grandes histoires. Elle fait avec, ensemble et dehors. Elle poétise le regard, déplace les points de vue, explore les angles morts. Parce que dans la bataille des représentations, les images et les mots sont de précieux outils pour inverser le rapport de force. Recommandée par Pénélope Blanchetête.
• Le Papier déchaîné : L’Association pour l’écologie du livre lance sa première gazette, « Le Papier déchaîné », consacrée à la place du livre au sein de l’écologie. Destinée d’abord aux professionnels du livre, puis à toute personne intéressée, elle vise à sensibiliser, rassembler, fédérer l’interprofession et les lecteurs et lectrices autour de ces enjeux. Elle est disponible dans la plupart des structures régionales pour le livre et consultable en ligne. Recommandée par Pénélope Blanchetête.
• Real Review : Conquis à première vue par son format et son esthétique, j’ai été rapidement convaincu par son contenu. Dès la première lecture conclut, on se dit qu’on a envie de collectionner tous les numéros, tant pour la forme que le fond. À travers une panoplie variée d’intervenant·es, Real Review s’emploie modestement à définir ce que « signifie de vivre aujourd’hui ». Rien que ça. Des textes passionnants explorent la culture à travers le prisme du pouvoir, de la domination, du progrès ou encore du consumérisme. Un travail éditorial riche couplé d’une certaine attention à l’illustration qui rend la lecture d’autant plus agréable. Recommandée par Owen Huchon.
• Tèque : La revue Tèque se concentre sur la vie de la technologie et notre vie avec elle. Cela suggère une exploration des impacts et des interactions de la technologie dans nos vies quotidiennes, probablement avec une approche qui va au-delà des aspects purement techniques pour englober les implications sociales, culturelles et peut-être même philosophiques. Recommandée par Baptiste Thevelein.
• La Disparition : Ici, c'est la forme qui détonne. La Disparition est un média épistolaire qui chronique ce qui disparaît chez nous ou autour de nous : les gangs du Salvador, l'usine, la honte d'une femme qui a avorté, les plages d'Alexandrie et même la fermeté de mes fesses. Recommandée par Baptiste Thevelein.

Des revues sélectionnées par notre communauté

• Chabe! : Une revue qui permet aux photographes de nous faire voir autrement Lyon et sa région. Les images les plus intimes révèlent les fragilités du territoire, mais aussi toute sa poésie et son énergie. Le regard singulier des photographes sur le réchauffement climatique, la précarité, la scène alternative, le handicap, les quartiers ou la réinsertion est mis en perspective par les journalistes de L’Arrière-Cour.
• La Revue dessinée : 200 pages d'enquêtes et de reportages en bande dessinée réalisées en équipe par des dessinateur·ices et des journalistes. Le format parfait pour enfin comprendre des enjeux parfois (très) compliqués.
• Chut! : La revue trimestrielle féministe et inclusive qui explore les impacts du numérique sur nos vies. Coup de cœur pour la direction artistique qui met à l'honneur les illustrateur·ices.

Merci pour tous vos messages qui nous ont permis d'enrichir cette sélection et de découvrir de nouveaux trésors en papier. Votre revue préférée ne figure pas dans cette liste ? N'hésitez pas à nous l'indiquer :)

Pour aller plus loin

• Grammage, texture, encre, grain : une série de retours d'expérience pour vous aider à choisir votre papier.
• Sur TikTok, Kelsey Russell partage sa passion : lire l'édition imprimée du New York Times. À travers ses vidéos, elle entend réconcilier la jeune génération avec la presse papier.
• Nous sommes en 59 après Patrick Drahi. Toutes les micro-pub­li­ca­tions indépen­dantes se sont évanouies aux côtés des derniers punks. Toutes ? Non ! Le fanzine respire encore et forme une belle source d’inspiration pour les revues engagées. On vous dévoile la recette de leur potion pour vous dif­férenci­er des pub­li­ca­tions clas­siques, sans gom­mer votre identité.
• Emmanuelle Josse est cofondatrice de La Déferlante, une revue trimestrielle et une newsletter indépendantes qui vient de lancer sa maison d’édition. Elle est l’invitée du troisième épisode de la deuxième saison de Chemins, le podcast de Médianes.
• Lauren Boudard est co-fondatrice de la newsletter TechTrash et de Climax, une newsletter d’actualités sur le changement climatique lancée en 2021, devenue fanzine l’année suivante. Elle est l’invitée du cinquième épisode de la deuxième saison de Chemins, le podcast de Médianes.
• Manon Boquen est la fondatrice de Pays, une revue papier lancée en 2020 qui s’intéresse tous les six mois à un nouveau territoire. Elle est l'invitée du sixième et dernier épisode de la première saison de Chemins, le podcast de Médianes.